1. Portraits

1.4. Doubles portraits

Comme dans le cas des portraits de couple, la production des doubles portraits est de qualité inégale. Certaines compositions sont banales et ont de toute évidence avant tout un intérêt documentaire, celui de conserver la mémoire de personnalités de passage. Les prises de vue sont souvent frontales, comme dans le cas de Pellegrino Rossi et de son fils Alderano, venus à Beaulieu en 1841 et pris devant une fenêtre qui structure l’image (DE 083) ; le cadrage peut aussi se faire très serré (DE 034), ce qui n’était guère possible au début des années 1840 pour des questions techniques. Il existe certes des exceptions comme le portrait de Victor de Broglie et de son fils autour d’une table (DE 081). L’association d’un adulte − homme ou femme − et d’un enfant est plutôt rare alors qu’il s’agit d’un thème très présent dans les portraits de groupe (pl 002 ; 2013 001 dag 020 ; 84.XT.255.52).
Comme souvent, le fait qu’il soit présent sur l’image pousse Eynard à diversifier ses compositions. Certains portraits sont assimilables à des scènes de genre, jeu d’échecs (dagu 1.064) ou conversation amicale à Beaulieu (2013 001 dag 113 ; fao 38632). C’est parfois l’environnement des personnes représentées qui confère à l’image son caractère : une collection de moulages devant lesquels Eynard pose avec l’architecte Charles Diodati (2013 001 dag 125) ou des statuettes pour le portrait de Simon Bertrand (2013 001 dag 030).

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