Henry Dunant
Né de parents protestants, Henry Dunant découvre très jeune le mouvement du Réveil, sous l'influence de sa tante Sophie avec laquelle il assiste aux cultes de la chapelle de l'Oratoire. Cofondateur en 1852 de l'Union chrétienne de jeunes gens (UCJG) et cofondateur, en 1855, de l'Alliance universelle des Unions chrétiennes de jeunes gens. En 1856, il fonde une société coloniale en Algérie et en 1858 une société financière et industrielle des moulins de Mons-Djémila à Saint-Arnaud. Celle-ci fait faillite en 1865, ce qui entraîne une condamnation judiciaire de Dunant, qui est contraint de se retirer de la Croix-Rouge et qui est exclu des Jeunesses chrétiennes. Il quitte définitivement Genève en 1867.
Auteur de "Un Souvenir de Solferino" (1850), dont les idées prônant la nécessité de créer des sociétés de secours pour les blessés et de protéger le personnel sanitaire seront à l'origine de la fondation de la Croix Rouge (1863). Prix Nobel de la Paix en 1901, partagé avec l'économiste Frédéric Passy.