Auguste De la Rive
Auguste de la Rive étudie à l'académie de Genève et il participe à certaines des expériences électromagnétiques d'André Marie Ampère (1822), ce qui décide de sa vocation. Professeur de physique générale (1823), puis de physique expérimentale (1825) à l'académie, il fait de l'électricité son principal champ de recherches et se signale comme promoteur d'une théorie chimique de la pile.
Figure de proue de la communauté scientifique genevoise, il reprend en 1836 la rédaction de la "Bibliothèque universelle" et lance en 1841 un supplément intitulé "Archives de l'électricité" (dès 1846 Archives des sciences physiques et naturelles).
Il est membre du Conseil représentatif (1829-1841) et il joue un rôle moteur dans les réformes de l'instruction publique genevoise (1834-1835). Député à la Constituante (1841), puis au Grand Conseil (1842-1844), il devient l'âme de la résistance conservatrice au radicalisme.
Après la révolution de 1846, il démissionne de l'Académie et fonde le gymnase libre, où il enseigne jusqu'en 1853.
Président de la Société des Arts de 1842 à 1852.