Notice
Bénard n’était pas à Genève aux moments des faits car il faisait partie des Genevois empêchés de retourner en ville par les autorités savoyardes qui craignaient qu’elles puissent donner l’alerte sur l’attaque qui se préparait. Jusqu’en 1950, l’estampe était montée sur onglet à la fin de l’exemplaire de la Bibliothèque de Genève du « Vray discours de la miraculeuse délivrance envoyée de Dieu à la ville de Genève, le 12. jour de décembre, 1602 », attribué à Jean Sarasin (consultable sur e-rara : https://doi.org/10.3931/e-rara-57063), ouvrage qui lui a donné son nom. Ce texte, publié en 1603, a longtemps été considéré comme le premier récit de l’Escalade. La gravure est probablement contemporaine du « Vray discours » même si elle ne lui servait pas a proprement parler d’illustration. Une étude récente a montré en revanche que le « Cé què laino », rédigé dans les jours qui sont suivi l’événement, lui est antérieur.