Sur cette stéréoscopie postérieure à 1851, on voit la dépendance de la maison de maître de Beaulieu appelée la volière, ou « maison des oiseaux », comme le révèle une inscription au verso. Elle est représentée sur quatorze daguerréotypes (pour en savoir plus, voir 2013 001 dag 061). Cette vue de très belle qualité est celle où le bâtiment apparaît avec la plus grande netteté, qui met en valeur son remarquable décor néogothique, notamment les éléments en bois découpé. Elle constitue un précieux témoignage de l’état d’origine de cette annexe dont les ornements ont été simplifiés et la logette axiale, à usage de volière, supprimée. Une fois de plus, Eynard ajoute à sa représentation d’architecture un portrait de groupe, constitué de lui-même, chaudement habillé et coiffé d’un chapeau haut-de-forme, et de trois employés en habits de travail. Les personnages jouent un rôle secondaire, étant donné que le bâtiment reste le sujet principal de cette stéréoscopie. Leur disposition est cependant très étudiée : une certaine distance les sépare, plus importante entre Eynard et sa voisine, ce qui le distingue de ses domestiques ; les deux hommes sont placés de part et d’autre des deux femmes, qui sont vêtues de façon assez similaire, la blancheur de leurs tabliers et de leurs coiffes contrastant avec leurs robes foncées. Elles tiennent à la main leurs instruments de travail, une seille en bois et une planche à laver. Cette image de qualité est d’une grande précision et profondeur de champ. Sur la vue de droite, un peu plus claire, on distingue même, sous l’arcade, le râteau appuyé contre le mur du fond du bûcher. (I. Roland)
inscription sur l'oeuvre
Inscription posthume : Non