Musée Rath
Le Musée est construit sur les plans de l’architecte Samuel Vaucher grâce à deux dons faits, en 1824 et 1826, aux autorités genevoises par les sœurs Jeanne et Henriette Rath en l’honneur de leur frère Simon, officier genevois au service de la Russie décédé en 1819. Il est, à l’origine, destiné à abriter plusieurs collections genevoises dont les dons napoléoniens exposés depuis 1805 à l’Hôtel-de-Ville, celles de moulages, des expositions d’art genevois ainsi que l’école de dessin de la Société des Arts. Le musée remplace les anciennes institutions de celle-ci, dont le bâtiment du Calabri (1765-1932) et l’ancien musée « Artibus promovendis » (1789-1823).
Après la révolution radicale de 1846 et l’adoption de la loi sur les fondations le 22.08.1849, le Rath passe le 20.05.1851 en mains de la Ville de Genève laquelle expulse les représentants de la Société des arts des locaux du Musée et reprend la gestion de l’institution. Cela signifie la fin des forts liens entre le Rath et la Société des arts, contrairement aux intentions des donatrices.
La création en 1910 du Musée d’art et d’histoire permet d’organiser au Rath les expositions municipales d’art qui se tenaient alors au bâtiment électoral; jusqu’à la fin du XXe siècle, il est géré par le Conseil administratif.
Entre 1916 et 1919, le musée a abrité l’Agence internationale des prisonniers de guerre, une institution créée par le CICR.