Jules Babick

A pratiqué divers métiers, dont celui de parfumeur et de chimiste (inventeur d'une liqueur, la "babickine" et de l' "alcologne"). Il s'engage très tôt dans le mouvement social qui aboutira à la Commune de Paris; son nom figure sur l'affiche rouge placardée dans Paris en janvier 1871 et appelant à la révolte populaire et à la création de la Commune. En mars, il est élu au Conseil de la Commune par le Xe arrondissement. Après la défaite de celle-ci, il peut fuir à Genève, grâce à l'aide d'un pasteur Auguste Dide. En Suisse, il est soutenu par quelques personnes, le pasteur Dide, le peintre Frédéric Dufaux, le professeur Jean-Jacques Gourd et le prêtre Hyacinthe Loyson. Signe en 1875 avec d'autres Communards exilés un manifeste adressé "Au Citoyen Garibaldi". Il se dit grand prêtre de la religion "fusionienne et universelle" une sorte de socialisme évangélique inspiré de l'enseignement de Louis-Jean-Baptiste de Toureil.