Jean-Antoine Houdon
L'oeuvre de Jean-Antoine Houdon figure parmi les plus personnelles de la fin du XVIIIe siècle. Il se révéle à la fois réaliste (l'Écorché, 1767) et artiste inspiré, doué pour capter les impressions fugitives et la psychologie de ses modèles.
Il étudie à l'Académie de France de Rome de 1764 à 1768, où il exécute un Saint Bruno en 1767, puis sera successivement l'élève de Michel-Ange Slodtz et de Jean-Baptiste Pigalle. Parmi les nombreuses œuvres mythologiques ou allégoriques qu'il a réalisées on retient, entre autres, la Diane chasseresse. Durant une longue carrière tout entière consacrée à la sculpture, il connaîtra la faveur de ses contemporains, et remplit un bon nombre de commandes, en particulier pour des portraits, genre dans lequel il excellait.