Walter Naef

Fils de Johann Ulrich Näf, protestant originaire de Saint-Gall, précepteur et professeur de langue ancienne à l'Université de Budapest, mort au moment de sa naissance, et de Rosalie née Wilkoczewska. Walter a trois frères, Gustave, Otto, Albert, et une sœur, Rosalie. Leur mère s'établit après le décès de son mari à Genève, dans le quartier de Villereuse. Elle décède alors qu'il n'a que 13 ans.
Il suit les cours du Collège industriel et commercial de Genève (vers 1872) avant de rejoindre son frère Otto à Dublin où il est enseignant dans un collège.
De retour à Genève, il est bijoutier et diamantaire. Négociant en pierres fines, il ouvre une échoppe de pierres pour bijouterie au 5 chemin du Prieuré à Genève mais aussi une seconde à New York au 194 Broadway; un portrait de lui fait à New York est daté de 1886; c'est aussi à New York qu'il se marie en 1890 et où naît sa fille Jeanne en 1891.
En 1905-1909, il est domicilié à Genève, à la rue de la Roseraie puis dirige une entreprise à Lucens, probablement la joaillerie Junod (1909-1911). Son acte de décès en 1913 le dit encore domicilié à Lucens.
La série des cartes postales conservées ses descendants et datées entre 1895 et 1913 attestent que Walter Naef est fréquemment en voyage : Paris, Londres en 1904; Avignon et Nice en 1905; Birmingham, Londres, Paris, Nancy et Marseilles en 1906; Lugano, Göschenen, Lucerne, Altdorf et Berne et Ténès en Algérie en 1907. En 1913, il écrit de Tenès à sa femme restée à Lucens.
Walter Naef est l'inventeur d'un procédé permettant de recréer un rubis à partir de poudre de taille fondue par concentration de la lumière du soleil qu'il met en œuvre en Algérie où il s'installe à El-Marsa près de Ténès dans la ferme dite Bou-Larouah, du nom de la rivière qui coule à proximité.
Traducteur "Du génie de la civilisation japonaise" de Lascadio Hearn (1912).
Walter Naef est le père d'Arnold, médecin qui pratiquera comme lui l'aquarelle en amateur, et de Marie, décédée en 1940 en Algérie, à la ferme de Bou-Larouah.