Pauline Chaponnière née Chaix
Éducation à Paris. Veuve, elle est élève puis diaconesse à la Maison des diaconesses de Reuilly, communauté religieuse protestante fondée en 1841aux environs de Paris. Travaille d'abord en France, notamment dans une prison pour femmes à Doullens (Picardie), puis comme directrice d'une maison pour jeunes filles protestantes, Les Ombrages, à Versailles.
De retour en Suisse à partir de 1893, elle s'engage dans les mouvements féministes. Elle est notamment membre du comité d'organisation du premier congrès suisse des intérêts féminins de Genève (1896), présidente de l'Union des femmes (1902-1905), présidente de l’Alliance de sociétés féminines suisses (1904–1910 et 1916-1920), présidente du deuxième congrès des intérêts féminins de Berne (1921), présidente et représentante auprès de la Société des Nations du Conseil international des femmes, vice-présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1930 à 1932 (membre du CICR depuis 1922).