Jules Allemand

horticulteur, jardinier paysagiste
Nationalité
Suisse
Biographie

Fils d’un ouvrier-jardinier de Plainpalais. Formé à Paris auprès du jardinier-paysagiste Édouard André. Établi à Genève comme jardinier-paysagiste (1890). A Genève, créateur notamment d’un jardin alpin aux Bastions pour l’exposition d’horticulture de Genève de 1891, de l'aménagement paysager du pavillon du club alpin suisse à l’exposition nationale suisse de 1896 et du sentier des Saules (1901); il prend aussi part, en collaboration avec Henry Correvon, à l’arborisation du jardin du Village Suisse lors de l'exposition de 1896. Il aménage le jardin anglais à Genève (1895), crée le jardin du parc des Eaux-Vives (1897), et les rocailles du nouveau jardin botanique de Genève (1902), travaille pour les Rothschild à Pregny (1880).
En Suisse, il crée un jardin à Pregny, pour Ignace Paderewski (1914), lequel couchera sa veuve sur son testament; en 1912, il réalise un parc public à la Tour-de-Peilz (jardin Émile-Louis Roussy).
En France, il s’occupe notamment de la réalisation du Village suisse, conçu avec Charles Henneberg, pour l’exposition universelle de Paris en 1900, ce qui lui vaut de recevoir le titre de chevalier de la légion d’honneur du gouvernement français (il sera fait officier en 1913). Il ouvre un bureau en France, réalisant notamment le jardin de la villa Arnaga d’Edmond Rostand à Cambo-les-Bains dans les Pyrénées et, pour Marie-Louise Cognacq née Jaÿ, fondatrice avec son mari des grands magasins parisiens « la Samaritaine », le jardin botanique alpin la « Jaÿsinia », offert par celle-ci à sa ville natale de Samoëns (1903-1906).
Professeur à l’école cantonale d’horticulture de Genève à Châtelaine; membre du comité de l’Art des jardins de la Société nationale d’horticulture de France. Médaille d’or aux expositions d’horticulture de Genève (1901), de Paris (1903) et à l’exposition internationale d’horticulture de Turin (1904).

Adresse historique
Onex