Henri-Frédéric Amiel
Orphelin dès l'âge de 13 ans, est élevé par un oncle. Études à Genève, suivies de voyages en Suisse, Italie, France et Allemagne. Séjour à Berlin (1844-1848), où il étudie la philosophie, la théologie, la psychologie et la philologie. A son retour à Genève, il soutient une thèse ("Du mouvement littéraire dans la Suisse romane et de son avenir") qui lui vaut d'être nommé en 1849 professeur d'esthétique et de littérature française à l'Académie, puis en 1854, professeur de philosophie.
Auteur d'un journal intime qu'il tient durant plus de 40 ans (1839-1881) et qui compte 17 000 pages à sa mort; des fragments en sont publiés après sa mort (1882-1884). Auteur par ailleurs de recueils de poésie ("Grains de Mil", 1854, "Il Penseroso", 1858, "La Part du Rêve", 1863, "Les Etrangères", 1876, "Jour à Jour", 1880), de ballades historiques ("Charles le Téméraire", 1876); d'études sur Germaine de Staël (1876) et Jean-Jacques Rousseau (1879). Son chant "Roulez tambours" (1857) lui vaut un succès populaire.
Membre de l'Institut national Genevois, de la Société pour le progrès des études, de la Société de chant du conservatoire.
1831-1833: Genève, rue du Cendrier 109 (actuel 17)
1831-1833: Genève, rue des Chanoines 109 (actuelle rue Calvin 2)
1848: Genève, place du Molard 95, pension Bonguyod (actuel 15)
1869: Genève, rue des Belle-Filles 39 (actuelle rue Étienne-Dumont 16)
1872-1875: Genève, place de la Taconnerie 88, pension Rey-Humbert (actuel 3)
1875-1877: Genève, rue Verdaine 278 (actuel 9)
1877-1881: Genève, rue Verdaine 280 (actuel 13)
Genève, Grand-Rue 203, pension Raymond (actuel 23)
http://www.amiel.org