François-Isaac Mayor
Médecin chirurgien, connu pour son engagement lors de l’épidémie de typhus de 1814 qui lui vaut d’être reçu bourgeois de Genève. En 1818, son observation sur l’importance de l’auscultation des battements du cœur du fœtus pour reconnaître si celui-ci est encore vivant ou non, est publiée dans un article de la Bibliothèque universelle.
Professeur à l’Académie de Genève, il y donne le premier enseignement de médecine légale (1835).
Membre des Conseils législatifs genevois (1824-1848).
Cofondateur du Musée académique de Genève (adjoint de la direction dès 1818); archéologue amateur, il est l’inventeur en 1833 du site magdalénien du Veyrier dit aussi du Salève (Haute-Savoie, Étrembières), première attestation d’une présence humaine dans le bassin genevois; ces investigations lui permettent d’enrichir les collections de son institution (aujourd’hui au Musée d’art et d’histoire).
Il a constitué un domaine familial à Hermance (acquisition de la propriété « Le Manoir » dans le bourg d’En Bas (aujourd’hui quai d’Hermance, 2) et des parcelles « La Baronne » et « La Baronette ») qui passera en mains de ses fils Jacob-Frédéric et Isaac.
Membre de la Société des Arts (classes d'agriculture et des beaux-arts, 1822). Cofondateur du Journal de Genève (1826). Cofondateur de l'Institut national genevois. Membre de la Société d'Histoire et d'Archéologie dès sa création (1838).
Livre d'or des familles vaudoises, Lausanne, 1923
Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, Neuchâtel 1928.
Alerte, 170, hiver 2024-2025, p. 2