David François Munier
David François Munier est un des grands pasteurs que l’Église réformée genevoise ait compté au 19e siècle. Il fait de brillantes études de théologie (1815-1819) et il est consacré pasteur en 1819. Tout en poursuivant ses recherches théologiques, il remplit son sacerdoce comme chapelain des prisons (1822-1825). Docteur en théologie, il devient pasteur à Chêne-Bougeries (1825-1831).
Nommé professeur ordinaire d'exégèse à l'Académie (1826-1935), il occupe la chaire des langues orientales (1835-1872) et il est plusieurs fois recteur. La qualité de ses travaux lui valent des hautes fonctions au service de l’Église protestante. Pasteur de la ville de 1846 à 1852, il est aussi membre du Consistoire (assemblée chargée de l'administration de l’Église) et de la Compagnie des Pasteurs qu'il dirige à huit reprises. Il préside la Société genevoise pour les protestants disséminés (1846-1872). Amateur de musique, il participe à l'encadrement des jeunes musiciens en tant que vice-président du Conservatoire (1854-1872). Il est collaborateur du journal libéral "Le Protestant de Genève" opposé au mouvement dit du Réveil (1831-1838).