Camille Vidart

enseignante, traductrice, militante féministe
Nationalité
Suisse
Biographie

Études de langues à l'Université de Lyon. Enseignante à l'école Peschier (dès 1875) puis à l'École supérieure de jeune filles de Zurich où elle succède à Eugène Rambert (dès 1880). Traductrice des romans de Johanna Spyri (Heidi; Encore Heidi). Enseignante à l'école Vinet à Lausanne (1884-1886).
Établie à Genève, milite dans la Fédération abolitionniste internationale et, dès 1891, fonde avec Harriet Clisby, l'Union des femmes de Genève, une des plus ancienne association féministe de Suisse dont elle devient vice présidente en 1892, puis présidente (1898-1902). Elle met sur pied le premier Congrès suisse pour les intérêts féminins en 1896, d’où émanera la Commission nationale permanente des intérêts féminins. En 1894, elle crée un Home coopératif destiné à venir en aide aux femmes seules dans le besoin.
Cofondatrice de l'Alliance nationale de sociétés féminines suisses (1899) dont elle est membre du comité jusqu'en 1908. Secrétaire de Association internationale des femmes; secrétaire du Conseil international des femmes (1899-1904); membre de l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes et cofondatrice en 1925 du Bureau international de l'éducation avec Édouard Claparède et Adolphe Ferrière. Cofondatrice avec Auguste de Morsier de l'Association genevoise pour le suffrage féminin (1907) et de l'Association suisse pour le suffrage féminin (1909). Membre de l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale et de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.
Rédactrice régulière du périodique "Le mouvement féministe" d’Émilie Gourd.

Source
Gazette de Lausanne, 28.07.1930 (nécrologie), voir www.letempsarchives.ch