Imprimerie Fick
Imprimerie fondée par Guillaume Fick. Elle hérite d'une partie du matériel d'anciennes imprimeries genevoises, dont des "bois" permettant l'illustration des ouvrages. En 1820, elle peut racheter l'imprimerie Pellet à la rue des Belles-Filles (rue Etienne-Dumont actuelle).
Elle réussit à publier des chefs-d'œuvre typographiques, des éditions rares et des fac-simile très prisés à leur époque comme l’œuvre de François Bonivard et la traduction genevoise de "La vie" de Thomas Platter" (1862). Les Fick travaillent activement avec le collectionneur genevois Gustave Revilliod avec lequel Édouard Fick partage la direction de la "Bibliothèque universelle de Genève". En 1862, l'imprimerie publie "Un souvenir de Soferino" d'Henry Dunant.
L'entreprise passe à la fin du 19e siècle aux mains de la famille Latour, parente des Fick, avant d'être rachetée par Albert Choisy, puis Maurice Reymond, enfin par l'imprimerie Atar.
1820: Genève, rue des Belles-Filles 37 (actuel rue Etienne-Dumont 14)