Henri-John Terry
Sa famille s'établit à Genève, en 1825, alors qu'il n'est âgé que de sept ans. Elle le destine au commerce mais il opte à dix-huit ans pour une formation artistique, suit des cours de dessin et de peinture et devient l'élève d'Alexandre Calame; ses premiers dessins connus datent de 1839.
Après des séjours à Bâle, à Mulhouse, puis en Angleterre, il retourne à Genève, vers 1848. Calame lui demande de reproduire par la lithographie ses principaux tableaux (1850-1858); il diffuse également de la même manière l’œuvre de François Diday, Jean Bryner et François Bonnet.
Il s'établit à Lausanne en 1858 où il se marie et donne des cours de dessin.
Auteur de nombreuses vues de la Suisse et de la Savoie mais aussi de divers pays où il se rend en voyage (France du sud, Algérie et Italie, notamment en 1874 à Venise avec François Bocion). Ses 50 lithographies illustrant le récit de voyage en Haute-Savoie de Francis Wey édité à Genève par Pilet & Cougnard en 1866 ("La Haute Savoie: récits d'histoire et de voyage") lui valent en juin 1865 une grande médaille d'argent à l'exposition d'Annecy et, en 1868, d'être nommé chevalier de la Couronne d'Italie par le roi Victor-Emmanuel de Savoie.
En 1913, le Musée Arlaud à Lausanne lui consacre une exposition.