Gustave Lefrançois dit Lefrançais

Gustave Adolphe Lefrançois
instituteur, comptable, militant politique
Nationalité
France
Biographie

Instituteur (1844) mais n’obtient pas de poste en raison de ses opinions politiques. Prend part à la révolution de 1848, membre de l’Association des instituteurs et institutrices socialistes (1849), condamné à plusieurs reprises pour ses actions et publications politiques, établi à Londres (1852-1853). Elu à la Commune par le IVe arrondissement de Paris le 26 mars 1871, condamné par contumace le 30 août 1872, à la peine de mort et réfugié à Genève où il arrive le 03.07.1871 (sous le nom de Bedel) et devient membre de la Section centrale de Genève de l’Association internationale des travailleurs. Assiste à titre individuel au congrès de Sonvillier et adhère à la Fédération jurassienne le 02.12.1871 et à la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève, composée en majorité de socialistes français. Collabore à l’Almanach du peuple pour 1872 et 1874 et participe au congrès international anti-autoritaire de Saint-Imier (1872), et au congrès de la Fédération jurassienne Neuchâtel (1873). Il collabore à La Révolution sociale (26 octobre 1871-4 janvier 1872), au Bulletin de la Fédération jurassienne (15 février 1872-25 mars 1878) au journal Le Travail, Genève (21 août-13 septembre 1873) ; à La Commune, Genève (20 avril-novembre 1874), devenue la Revue socialiste à partir du n° 2 ; au journal "Le Travailleur", Genève, revue mensuelle socialiste révolutionnaire (anarchiste), 20 mai 1877-avril-mai 1878.
En Suisse, Lefrançais exerce différents métiers, à Lausanne puis à Genève (commis chez un marchand de vins à Genève et enseignant dans un pensionnat) et collabora pour Elisée Reclus à Clarens. Retourne à Paris après l’amnistie de 1880 mais revient à Genève de 1885 à 1887 avant de rentrer définitivement à Paris à la fin de 1887.

Source
maitron.fr