Sur cette stéréoscopie postérieure à 1851, on voit la dépendance de la maison de maître de Beaulieu appelée la volière, bâtie en 1847 selon des plans que l’on peut attribuer à Anna Eynard (pour en savoir plus, voir 2013 001 dag 061). Une fois de plus, Eynard mêle représentation d’architecture et portrait de groupe. Une inscription apposée a posteriori au verso permet d’identifier les personnes photographiées. En bas posent Sophie Eynard, Mery d’Espine, Pauline d’Ochando avec ses deux nièces et les de Regny ; Eynard est assis tout à droite, avec sa canne et son haut-de-forme. En haut sur la terrasse, le jardinier Louis Léchaud, vêtu d’une redingote, se tient debout en équilibre sur le parapet. Au milieu, on reconnaît Charles Eynard, suivi d’un employé dont le nom n’est pas indiqué. Il est intéressant de noter que Charles, neveu et beau-fils d’Eynard, a choisi de poser avec les domestiques, comme l’a fait Anna sur une autre stéréoscopie (2013 001 dag 063).
La composition, comme toujours très soignée, tend à la symétrie dans la partie inférieure, où le groupe s’inscrit parfaitement dans l’arcade du bûcher, avec Alphée de Regny placé dans l’axe. La position du jardinier, sur le parapet, apporte une touche d’originalité, voire d’humour, à cette scène. Les lignes architecturales du bâtiment ne sont pas tout à fait parallèles, probablement à cause d’un point de vue légèrement trop bas. L’image de gauche présente une bande lumineuse sur la droite, due vraisemblablement à un problème d’oxydation. (I. Roland)
Inscription posthume : Oui