Au-dessus du stratus: les cimes en affiches

Couverture nuageuse qui s’étend parfois de novembre à février, le stratus est une particularité du bassin genevois qui peut mettre à mal le moral de ses habitants et habitantes.

Au-dessus du stratus: les cimes en affiches

Salève sur Genève, Genève

Une échappée sur les crêtes avoisinantes – Jura, Salève, Môle, Vuache – et au-delà sur les cimes alpines permet de voir la mer de brouillard d’un autre œil.

Genève s’approprie volontiers le Salève, voisin français qui culmine à 1379 m. En 1887 est créée la Compagnie du chemin de fer Genève-Veyrier, première ligne à voie métrique du canton de Genève. Elle rejoint en 1891 la gare du chemin de fer du Salève, au Pas de l’Échelle. Ce train à crémaillère permet l’ascension jusqu’en 1935. Dans l’intervalle, la route qui relie Monnetier à la Croisette est inaugurée en 1931, comme le téléphérique du Salève en 1932. Actuellement en rénovation, le parcours aboutit à la station dessinée par l’architecte genevois Maurice Braillard (1879-1965).

L’essor des transports ferrés s’accompagne dès la dernière partie du XIXe siècle de celui de l’affiche publicitaire, avec une pléthore de représentations des montagnes, trésor helvétique. Panoramas aériens ou vues frontales des sommets: la promotion du tourisme en Suisse met en lumière ces sommets désormais accessibles par trains, crémaillères, funiculaires, puis téléphériques et autres cabines.

Bien chaussé-e, du chocolat dans le sac à dos, il ne reste plus au randonneur ou à la randonneuse d’aujourd’hui qu’à oublier la morosité de la plaine – en méditant toutefois aux bouleversements produits par le réchauffement climatique sur les paysages alpins.

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